A compter du 1er mai, les 2,3 millions de salariés qui bénéficient d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé par l’Assurance maladie basculeront automatiquement vers le régime du chômage partiel. Explications.
Les salariés relevant du régime général, du régime agricole ou d’un régime spécial de Sécurité sociale qui, dans le cadre de l’épidémie liée au Covid-19, bénéficiaient d’un arrêt de travail dérogatoire, basculeront, dès le 1er mai, vers le régime de l’activité partielle. Ils percevront alors, quelle soit leur ancienneté dans l’entreprise, une indemnité à hauteur de 70 % de leur salaire brut (84 % de leur salaire net). Ces montants seront toutefois portés à 100 % du salaire pour les salariés payés au Smic.
Muriel Pénicaud, Ministre du travail, a précisé que cette mesure était prise afin d’éviter, à celles et ceux qui bénéficient d’un arrêt de travail dérogatoire, une baisse de leur rémunération. En effet, en application des dispositions légales, la rémunération passe à 66 % du salaire après 30 jours d’arrêt maladie pour les salariés ayant moins de 5 ans d’ancienneté. Notez également que les arrêts de travail ne sont pas considérés comme du temps de travail effectif, notamment pour l’acquisition des congés payés. Ce qui n’est pas le cas pour l’activité partielle.
Pour toutes questions relatives à ces changements, vous pouvez bénéficier d’une consultation gratuite dispensée par un avocat du barreau de Paris :
Sont concernés par cette mesure, uniquement les salariés de droit privé se trouvant dans l’impossibilité de travailler pour l’un des motifs suivants :
Les travailleurs indépendants, les travailleurs non-salariés agricoles, les artistes auteurs, les stagiaires de la formation professionnelle, les dirigeants de société relevant du régime général, les fonctionnaires, les agents contractuels de droit public en arrêt de travail pour ces motifs continueront à être indemnisés dans les mêmes conditions qu’à l’heure actuelle et ce, jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.
La loi distingue deux hypothèses :
Les salariés concernés par ce changement de dispositif devront simplement remettre à leur employeur :