Frontières, distanciation sociale, sorties culturelles, baignades, location, campings : à quoi vont ressembler les vacances d’été ? Le point sur ce qu’il sera possible de faire (ou non) pendant la période estivale.
Les hôtels, campings, villages de vacances et autres hébergements touristiques ont reçu l’autorisation de rouvrir (depuis le 2 juin pour ceux qui étaient situés en zone verte, depuis le 22 juin pour ceux qui relevaient encore des zones orange). Ces lieux ne peuvent cependant accueillir le public que dans « une jauge maximale de 5 000 personnes ».
Depuis le 2 juin, les plages, lacs et autres plans d’eaux sont de nouveau accessibles, tout comme l’ensemble des parcs aquatiques et des piscines qui peuvent accueillir leur public partout en France. Afin de limiter les risques de transmission du coronavirus, les baigneurs doivent toutefois se plier aux règles de sécurité sanitaires mises en place dans chaque lieu.
Il est désormais possible de se rendre dans les musées et les monuments culturels, à la condition toutefois de respecter les mesures sanitaires en vigueur :
Oui, les discothèques notamment, tout comme les établissements accueillants les foires, les expositions et les salons garderont leurs portes closes cet été. Sous réserve d’une nouvelle évaluation de la situation épidémiologique, leur réouverture est actuellement programmée pour le mois de septembre.
Conformément aux recommandations de la Commission européenne, la France a levé le 15 juin dernier l’ensemble des restrictions de circulation à ses frontières intérieures européennes (terrestres, aériennes et maritimes). Il est donc possible de quitter le pays sans aucune restriction pour voyager partout en Europe. Attention tout de même, certains pays ont posé des conditions d’entrée. Ainsi, le Royaume-Uni a choisi de mettre en place une obligation de quatorzaine pour les voyageurs en provenance de France. Cet impératif, qui devrait être supprimé le 4 juillet, reste néanmoins applicable jusqu’à nouvel ordre. De même, la Grèce se réserve le droit de tester de manière aléatoire tout visiteur arrivant par voie aérienne, terrestre ou maritime. Des précisions sur la réglementation en vigueur dans chaque pays peuvent être consultées sur la plateforme « Re-open EU » de la Commission européenne.
Certaines zones du monde où le virus circule de manière active sont encore interdites aux français : les États-Unis, le Brésil, le Pérou, le Chili, par exemple, mais ce ne sont pas les seuls. Au fur et à mesure des mois qui passent, la France suivra en la matière les recommandations européennes et statuera au cas par cas. Avant de faire ses bagages, il est donc impératif de vérifier si le pays de son choix est ouvert et s’il est possible de s’y rendre.
L’interdiction d’entrée dans ces territoires, sauf motifs familiaux ou professionnels de nature impérieuse précisés par mesure réglementaire, est levée pour les déplacements à destination de Guadeloupe, de Martinique, de La Réunion, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin, et de Saint-Pierre et Miquelon. Les voyageurs sont soumis à une quatorzaine adaptée, comprenant un test RT PCR au 7ème jour, s’ils ont effectué un test RT PCR négatif dans les 48 à 72 heures précédant leur vol. Les voyageurs qui n’ont pas effectué de tests RT PCR au départ demeurent soumis à une quatorzaine stricte. En Guyane et à Mayotte, l’entrée sur le territoire reste subordonnée à un motif familial ou professionnel impérieux, compte tenu de la circulation active du virus. Les voyageurs arrivant dans ces territoires demeurent soumis à une quatorzaine stricte.
En la matière, le Gouvernement s’est voulu rassurant. Les acteurs du tourisme et de l’hôtellerie se sont en effet engagés à rembourser intégralement leurs clients si, d’aventure, l'évolution de l'épidémie rendait impossible les départs en vacances en France cet été. Méfiance tout de même, dans certaines situations, les opérateurs restent toutefois autorisés à proposer un avoir à la place d’un remboursement (tel sera le cas, par exemple, en cas d’annulation d’un voyage à forfait).